Le plan "Make Our Planet Great Again" de Macron a commencé avec la fuite des cerveaux de Trump

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Macron IS GREEN? - Common sense

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Anonim

En juin, le président français Emmanuel Macron a adressé une invitation aux chercheurs internationaux en sciences du climat peu après que le président Trump eut annoncé que les États-Unis allaient se retirer de l'accord de Paris sur le climat. À l'époque, le président Donald Trump considérait qu'il s'agissait d'un coup bénin, mais lundi, il s'est transformé en une réalité menaçant le potentiel très réel d'une fuite des cerveaux dans le domaine de la science du climat.

Dans une annonce officielle, le gouvernement français a annoncé que l'invitation avait amené son premier groupe de scientifiques internationaux en France. Sur les 18 scientifiques que la France a attirés, 13 partiront des États-Unis.

Ce geste est un signe que les États-Unis deviennent de plus en plus un pays que les climatologues considèrent comme hostile à leurs travaux. Cela ne devrait cependant pas vraiment surprendre: nous avons assisté à une première vague de cette tendance il ya près d’un an à la suite de l’interdiction de voyager du Président Trump contre les musulmans, qui a déstabilisé la vie et la carrière de chercheurs internationaux travaillant aux États-Unis.

Comme Inverse En février, des scientifiques iraniens ont cherché à s'instruire et à travailler aux États-Unis, leur pays d’origine ne les encourageant pas. L’annonce faite cette semaine par la France - qu’elle bracera certains des chercheurs les plus avant-gardistes des États-Unis - suggère que l’exode des savants d’autres pays aux États-Unis pourrait bientôt s’inverser.

Pour tous les Américains qui luttent pour l'innovation et l'excellence, vous avez maintenant une nouvelle patrie: la France. #ScienceMarch pic.twitter.com/I7EKjpsbiY

- Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 6 février 2017

L'invitation faite par le président Macron aux scientifiques américains en février, peu de temps après l'interdiction, était générale et vague et promettait une nouvelle patrie en France où les scientifiques pourraient mener des recherches climatologiques sans "obscurantisme". Cette semaine, ces mots se sont concrétisés en actes réels.

À partir de juin 2017, après l'annonce par le président Trump que les États-Unis se retirent de l'accord de Paris sur les changements climatiques, le président Macron a annoncé qu'il souhaitait attirer des scientifiques du climat de haut niveau du monde entier - et plus particulièrement des États-Unis - avec le nom peu subtile L’initiative «Rendre notre planète encore belle». Ce programme, qui offre des subventions concurrentielles d’une durée allant jusqu’à 1,5 million d’euros chacun - environ 1,7 million de dollars US - a attiré un nombre initial de 1 800 scientifiques, selon la même source. Science. Après que les conditions d’éligibilité et les candidatures aient été réduites, les 18 scientifiques ont été choisis par un panel international de climatologues.

L’histoire a montré que les pays aux politiques peu favorables à la science risquent de perdre la raison de leur esprit, un phénomène connu sous le nom de fuite du capital humain, plus communément appelé «fuite des cerveaux». Cela s'est passé en Europe occidentale dans les années qui ont précédé et suivi la Seconde Guerre mondiale; cela est arrivé à l'Iran après la révolution de la fin des années 1970; cela est arrivé à la Turquie après le coup d'État de 1960; cela se passe au Ghana, dont les professionnels de la santé recherchent des opportunités mieux rémunérées à l’étranger; et cela pourrait maintenant arriver aux États-Unis

Mais pour chaque pays qui connaît une fuite des cerveaux, il y en a toujours un qui est prêt à accepter ses intellectuels. Immédiatement après l’interdiction de voyager du Président Trump à l’égard des musulmans, des scientifiques européens ont ouvert un espace de laboratoire aux chercheurs déplacés. Ils se sont organisés pour créer une liste Web de personnes souhaitant partager un espace. Le président Macron a donné suite à cette énergie, transformant l’hostilité des États-Unis à l’égard des sciences du climat en une occasion d’attirer les meilleurs chercheurs.

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