La manière de prédire la gentrification à travers les données des médias sociaux

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DOBBIAM LAVAR LE MANI

DOBBIAM LAVAR LE MANI
Anonim

Cette semaine, à la 25e Conférence internationale sur le Web à Montréal, les chercheurs ont annoncé que le moyen le plus avancé sur le plan technologique de prédire la gentrification en milieu urbain consiste à utiliser le plus fiable des indicateurs: les applications de réseau social.

À l'heure actuelle, les gouvernements tentent d'utiliser des recensements pour mesurer le bien-être socioéconomique des zones urbaines. Cependant, les données de recensement manquent souvent et ne sont pas concluantes. Pour explorer ce qu’il se passe réellement, il faut explorer le contenu des médias sociaux.

Les chercheurs derrière "Mesurer la densité sociale urbaine à l'aide de réseaux géo-sociaux interconnectés" vont décrire la gentrification comme le déplacement de résidents dans une "zone défavorisée" du fait de l'arrivée d'une population économiquement et numériquement riche. Pensez au quartier de Bushwick à New York ou, dans le cas de cette étude, au quartier de Hackney à Londres. Dans leur analyse, l’équipe a identifié Hackney comme un exemple presque parfait du type de quartiers qu’elle identifiait: défavorisés sur le plan financier, riches en diversité sociale et avec une gentrification effrénée.

Les chercheurs ont découvert ce modèle en créant un nouveau type de carte socio-économique. Ils ont pris des données sur Twitter et Foursquare pour créer un réseau de 37 000 utilisateurs enregistrés dans environ 42 000 lieux autour de Londres. Sur une période de dix mois, les chercheurs ont analysé plus d’un demi-million d’enregistrements, ce qui leur a permis de voir la «diversité sociale» des quartiers londoniens. Ils ont défini la diversité sociale par des mesures de courtage, de sérendipité, d'entropie et d'homogénéité.

À partir de là, les chercheurs ont comparé les paramètres qu’ils avaient déterminés avec l’indice britannique de la défavorisation multiple, qui est un indice statistique de la prospérité économique des quartiers d’Angleterre. Ils ont réalisé que la corrélation entre une zone «défavorisée» - ce qui signifie un statut économique faible - et une «grande diversité sociale» signifiait qu'un quartier était en train de s'embourgeoiser. Outre Hackney, les quartiers de Tower Hamlets, Greenwich, Lambeth et Hammersmith semblaient être touchés par la gentrification.

Les chercheurs ont déclaré espérer que leurs recherches prévisionnelles sur la gentrification pourraient aider les décideurs à prendre des décisions plus éclairées en matière de développement urbain. Avec un nouveau réseau géo-social interconnecté comme celui-ci, les gouvernements locaux peuvent avoir une meilleure idée de comment (et où) mettre en œuvre des mesures qui protégeront les quartiers des effets négatifs de la gentrification.

«Utiliser des mesures intermédiaires du pouls urbain en temps réel est attrayant du point de vue du temps et des coûts, mais peut être difficile en raison des partis pris démographiques des utilisateurs de médias numériques», écrivent-ils dans le prochain article, qui sera présenté aujourd'hui à Montréal. "Ce sont toutefois précisément ces biais qui pourraient nous éclairer sur certains des processus les plus difficiles à quantifier et à prévoir, tels que la gentrification."

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