[DIDIER RAOULT] Interview les vrais statistiques qui meurt ? La Messe des Morts c'est Quoi ?
La consommation d’alcool fait partie de la vie quotidienne de quelque 2,3 milliards de personnes dans le monde. C’est une habitude que nous ne pourrons pas arrêter de sitôt; Les experts prédisent que la consommation mondiale d'alcool augmentera au cours des dix prochaines années. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), c’est un problème. Dans un rapport publié vendredi, l'agence des Nations Unies a annoncé que l'alcool avait fait plus de 3 millions de morts en 2016.
Bien que ces décès puissent avoir différé dans les détails, leur lien unissant est l'alcool. Dans le rapport, l'OMS déclare que:
«Parmi tous les décès imputables à l'alcool, 28% étaient dus à des blessures, telles que celles résultant d'accidents de la route, d'automutilation et de violence interpersonnelle; 21 pour cent en raison de troubles digestifs; 19% sont dus à des maladies cardiovasculaires et le reste, à des maladies infectieuses, cancers, troubles mentaux et autres problèmes de santé."
Cela se traduit par 370 000 décès dus à des accidents de la route, 150 000 dus à l'automutilation et environ 90 000 à la violence interpersonnelle dans le monde. Selon le rapport, parmi les blessés de la route, environ 187 000 étaient ceux de personnes qui ne conduisaient pas. Aux États-Unis, par exemple, 29 personnes meurent chaque jour dans un accident impliquant un conducteur aux facultés affaiblies.
En dépit de la croyance populaire selon laquelle un verre de vin par jour est une bonne chose, il est de plus en plus évident que l’alcool a un impact négatif sur la santé. En août, une analyse publiée dans Le lancet a déclaré que la meilleure quantité d'alcool à boire est pas d'alcool et penser autrement, c'est croire en «un mythe».
Bien que la consommation légère ne vous tue pas, les scientifiques sont maintenant plus certains que jamais que l’alcool est lié à diverses maladies. Une étude publiée en juin dans PLOS Médecine ont constaté que le risque de cancer au cours de la vie était le plus faible chez les buveurs légers et augmentait avec chaque boisson supplémentaire par semaine. Les scientifiques pensent qu'une forte consommation d'alcool augmente les risques de cancer, car l'alcool peut endommager l'ADN des cellules souches, processus susceptible de provoquer le développement de tumeurs cancéreuses. On pense également que l'alcool interfère avec le fonctionnement du tractus gastro-intestinal. Et l'American Heart Association affirme que boire trop d'alcool peut augmenter les taux de certaines graisses dans le sang, ce qui peut provoquer une hypertension artérielle et une insuffisance cardiaque.
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"Tous les pays peuvent faire beaucoup plus pour réduire les coûts sanitaires et sociaux de l'usage nocif de l'alcool", a déclaré vendredi Vladimir Poznyak, M.D., Ph.D., coordinateur de l'unité de gestion de la toxicomanie de l'OMS. "Les mesures éprouvées et rentables comprennent l'augmentation des taxes sur les boissons alcoolisées, l'interdiction ou la limitation de la publicité pour l'alcool et la limitation de la disponibilité physique de l'alcool."
Actuellement, les troubles liés à la consommation d'alcool sont plus fréquents dans les pays à revenu élevé. Les taux de ces troubles sont les plus élevés d'Europe, suivis des Amériques, qui comprennent l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud. Aux États-Unis seulement, environ 15,1 millions d’adultes âgés de 18 ans et plus seraient atteints de troubles liés à l’alcool, ce qui se caractérise par une incapacité à limiter la consommation d’alcool, à être absorbé par le besoin de boire et à continuer à boire malgré des problèmes personnels ou professionnels.
Si vous rencontrez des problèmes de maltraitance, le service d’assistance téléphonique gratuit et confidentiel fourni par le Département américain de la santé et des services sociaux est le 1-800-662-4357.
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