Les musées d'histoire naturelle regorgent de spécimens mal identifiés

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Les Misérables | Do You Hear the People Sing?

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Anonim

Une nouvelle étude de l'Université d'Oxford suggère que près de la moitié des spécimens d'histoire naturelle figurant dans des collections du monde entier pourraient être mal étiquetés. Les botanistes sont arrivés à cette conclusion alarmante - pour ne pas dire alarmiste - dans les systèmes de gestion des spécimens à la recherche d’espèces spécifiques. L'espèce en question? Afromum, un genre africain de gingembre, Ipomoea, un genre de pomme de terre, et Dipterocarpaceae, un genre d’arbres de la forêt tropicale. Les résultats de ces recherches ont tous révélé des problèmes différents et complexes.

Afromum Les plantes ont été mal identifiées 58% du temps, en partie parce que les collectionneurs ne faisaient que identifier les espèces, mais surtout parce que les noms des espèces sont sujets à changement et n'ont pas été mis à jour. Les spécimens conservés dans les musées étaient souvent catalogués sous des noms périmés ou uniquement sous le nom de genre, ce qui n’est pas faux, mais n’est pas particulièrement utile.

Les chercheurs ont trouvé environ 49 500 Ipomoea spécimens, dont 40 pour cent ont été étiquetés avec des synonymes périmés. C'était conforme à la Afromum résultats, mais 16% des spécimens avaient des noms incohérents ou invalides. Les noms eux-mêmes n’ont pas de sens taxonomique.

Et puis il y avait le Dipterocarpaceae échantillons, dont la plupart étaient issus des mêmes plantes (il est courant de prélever plusieurs échantillons sur une seule plante). Sur les 21 075 spécimens créés sur une collection de 9 222, 29% étaient étiquetés différemment des autres morceaux des mêmes arbres. Les chercheurs n’ont pas vraiment cherché à savoir quelles étiquettes étaient correctes, car il ne pouvait en avoir plusieurs.

La recherche est convaincante en ce sens qu’elle illustre l’ampleur de ce qui constitue un problème majeur, mais aussi parce qu’elle pointe vers une solution presque inévitable.La décentralisation des catalogues de spécimens a conduit à une situation où il est demandé aux non-experts d’étiqueter les espèces (et pas seulement les plantes, mais on pense que la situation des insectes est potentiellement pire). Il n’est pas surprenant que cela ne fonctionne pas. Les chercheurs ont suggéré qu'une solution numérique soit en ordre et, bien que cette conclusion semble évidente, elle indique également la quantité de travail à faire pour que les collections et les découvertes du passé restent pertinentes pour la science du futur.

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