La psychologie dit que nous détestons tous les tortues Ninja dans la vie réelle

Il y a une scène importante dans la nouvelle Tortues Ninja adolescentes film, Sortir de l'ombre, dans lequel le personnage de Laura Linney et une poignée de flics jettent les yeux sur les tortues et réagissent négativement. Mikey dit même plus tard à Splinter, les larmes aux yeux, que ses habitants de New York ne détestent pas que les Tortues - ils peur leur. Alors, que se passe-t-il là-bas?

Bien que le concept d’« étrange »date de plus d’un siècle, nous l’entendons de plus en plus fréquemment à mesure que les avancées en matière de CGI et d’animation insistent sur le thème de la« Uncanny Valley »(un concept distinct bien que connexe présenté par Masahiro Mori en 1970).) dans la conversation sur les personnages proches de l’être humain dans le divertissement.

En 1906, Ernst Jentsch écrivit «Sur la psychologie de l'inquiétante» dans lequel il discutait du concept de l'étrange. Jentsch a expliqué que l'idée sous-jacente de l'inconfort de l'étrangeté provient de notre méconnaissance. C'est-à-dire que nous sommes généralement à l'aise avec des choses que nous pouvons reconnaître et comprendre. Malgré la confusion, nous ne sommes pas gênés par des choses qui nous sont fondamentalement familières.

Dans le document traduit par Roy Sellars), Jentsch déclare: «C’est une vieille expérience que le traditionnel, l’habituel et le héréditaire sont chers et familiers à la plupart des gens, et qu’ils incorporent le nouveau et l’inhabituel avec méfiance, malaise et même hostilité (misone)."

C’est-à-dire que nous sommes parfaitement bien d’être confus ou incertains - tant que nous sommes déroutés par des choses que nous reconnaissons et comprenons. Mais face à quelque chose de nouveau, à quelque chose de tout à fait différent de tout ce que nous avons vu auparavant, cela provoque une désorientation inconfortable.

En tant qu'êtres humains, nous avons tendance à vouloir catégoriser et comprendre les choses afin de savoir comment interagir avec elles. Nous savons comment les humains agissent. Nous savons comment agissent les animaux, ou les tortues, par exemple. Nous savons comment les arbres et même comment agissent les robots. Mais face à quelque chose de nouveau, comme une créature à la fois humaine, adolescente et tortue, nous voulons catégoriser le comportement du sujet afin de mieux le comprendre. Et c’est là que nous entrons en contact avec la vallée de Uncanny, qui concerne principalement des êtres non humains (ou du moins des êtres humains non vivants) agissant en quelque sorte, mais pas tout à fait comme des humains.

Les travaux de Masahiro Mori datant de 1970 montrent que, en particulier dans le cas des robots conçus pour présenter des caractéristiques et des mouvements semblables à ceux de l'homme, il existe un risque de chute entre des fonctions sûres et non menaçantes qui ne ressemblent pas à l'homme (robots industriels, voire même vaguement humanoïdes). des robots en mouvement avec des animaux empaillés dans la catégorie des animaux immobiles) et des êtres humains en bonne santé, dont nous pouvons facilement reconnaître, interpréter, classer et comprendre le comportement.

Cet espace entre les deux s'appelle la vallée Uncanny et représente une baisse abrupte qui représente notre niveau de confort avec la chose en question. Des choses qui tombent dans la vallée? Les goûts des cadavres, des zombies, des membres prosthétiques trop réels et des tortues ninja mutantes adolescentes.

Il existe deux manières d’envisager ce phénomène, du point de vue diégétique - c’est-à-dire dans le monde du film - et du point de vue du public.

Du point de vue du public, les tortues peuvent sembler étranges, mais elles ne sont pas terriblement énervantes. Compte tenu de ce que nous avons vu avec CGI, il est peu probable que les Tortues aient un effet étrange sur nous en tant que spectateurs de films, car elles sont des personnages clairement conçus et ne nous lisent pas de manière strictement humaine. Nous comprenons bien que ce sont des personnages de fiction, pas très différents de Groot ou Rocket Raccoon de gardiens de la Galaxie ou le Na’vi dans Avatar.

Du point de vue du monde, cependant, les tortues vous feraient paniquer si vous les rencontriez dans la rue. Et c’est parce qu’il n’ya pas vraiment de compréhension qu’il s’agisse d’une fiction, non? Dans ce contexte, ils sont réels et très, très inconnu. Rappelez-vous: selon la toute première discussion de Jetsch sur l’incertitude, les choses qui nous sont inconnues et qui ne rentrent pas dans la compréhension du monde ont le pouvoir de nous mettre profondément mal à l’aise.

Tout à coup, nous avons été confrontés à quelque chose qui marche, parle, se bat et se déplace de manière assez humaine, mais pas tout à fait humaine, et notre peur se résume essentiellement à l'attente et au jugement. Bien sûr, ils ne ressemblent pas à des humains, mais ils affichent des comportements humains sans étant l’homme va créer une grave méconnaissance et un inconfort.

Quand nous voyons des humains, nous nous attendons à des comportements humains. Mais voir quelque chose qui est sans aucun doute pas un humain agissant humain et adoptant des comportements humains (voir: androïdes, zombies), cela nous rend extrêmement inconfortables. Il n’est pas étonnant que le personnage de Laura Linney, le chef Vincent, ait été déconcerté. Si vous avez vu une tortue musclée géante marcher et parler, il est peu probable que vous réagissiez mieux.

En fin de compte, c’est la faute de votre cerveau. C’est juste essayer de classer les choses et les personnes autour de vous pour vous aider à comprendre, interpréter et jauger les niveaux de menace. Lorsque quelque chose présente des comportements humains mais n’est pas immédiatement familier ou facile à comprendre, cela déclenche des signaux d'alarme.

Vous pourrez peut-être vous y habituer si vous vous retrouviez dans une situation où vous avez été exposé à plusieurs reprises à des tortues Ninja adolescentes IRL, mais ne vous y trompez pas: lors de votre première rencontre, ces tortues vont probablement vous effrayer.