Les nouveaux critères de l'astronome pour la planétude pourraient classer presque toutes les exoplanètes connues

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Anonim

Selon la définition de planétisme actuellement acceptée par la communauté scientifique, nous avons huit planètes dans notre système solaire, mais tout un monde d’objets hors du système solaire que nous ne pouvons qualifier que d’exoplanètes. Si nous adoptons la nouvelle définition proposée par un spécialiste de la planète basé en Californie, nous pourrions voir ce nombre augmenter - peut-être même pour inclure notre propre lune.

Les critères actuels pour une planète, approuvés par l’Union astronomique internationale en 2006, stipulent en gros qu’une planète est un objet généralement rond et de masse suffisante pour pouvoir retenir ou projeter d’autres objets sur son orbite. Cette définition a suscité beaucoup d’enthousiasme auprès du public lorsqu’il a rétrogradé Pluton au statut de «planète naine», mais il existait également des schismes au sein de la communauté spatiale elle-même, où certains pensaient encore que ce critère était vague et affirmaient qu’il n’existait toujours pas les milliers des objets majeurs qui existent en dehors du système solaire.

Ainsi, Jean-Luc Margot, astronome à l'Université de Californie à Los Angeles, s'est chargé d'élaborer une nouvelle définition permettant de classer les exoplanètes. À cette fin, la définition de Margot appelle une planète à avoir une masse critique capable de nettoyer son orbite (dépend de la masse de son étoile et de la taille de son orbite), ainsi qu’une gravité capable d’attirer ou de projeter des objets plus petits dans une zone donnée. zone qu'il appelle une «zone d'alimentation».

Environ 99 pour cent des exoplanètes connues seraient finalement qualifiées de planètes et seraient finalement soumises à un ensemble de critères plutôt qu’à une simple étiquette de substitution (bien que des mesures soient nécessaires pour confirmer les zones de masse et de zone d’alimentation dans quelques cas).)

En ce qui concerne les objets actuels du système solaire, une planète naine telle que Pluton, aux confins du système solaire, est entourée par trop d’autres objets dans la ceinture de Kuiper pour obtenir une promotion. D'autre part, même si Mars est le type de planète le plus dépourvu de planète du système solaire, elle a toujours une masse critique plus de 50 fois supérieure, ce qui lui permet de rester une planète.

Cette nouvelle formule de détermination de la masse critique pourrait toutefois créer un grand bouleversement dans la manière dont nous délimitons de nombreux objets. L'expression «double planète» décrit toute paire d'objets en orbite dépassant la masse critique (bien que l'IAU n'utilise pas elle-même l'expression). Comme Nouveau scientifique a rapporté quand ils ont demandé à Margot ce que cela signifiait pour la Terre et la Lune, il a confirmé que la Lune serait considérée comme une planète.

De toute évidence, ce n’est pas quelque chose qui plairait à de nombreux astronomes et astrophysiciens. Les rédacteurs de revues et les rédacteurs de manuels scolaires pourraient également être insultés par le fait que tout ce qu’ils ont publié doit être réécrit, et que la redéfinition rendrait de nombreuses affiches incorrectes.

Pourtant, les choses sont un peu plus compliquées que cela. Margot a dit à Inverse: «Si l’UAI définissait les satellites et si l’UAI excluait la Lune d’un satellite, et si l’AIU définissait les doubles planètes et si l’UAI utilisait le critère proposé pour distinguer le double planètes, alors effectivement, la Lune aurait une masse suffisante pour que le «système Terre-Lune» puisse être qualifié de «double planète». La Lune pourrait même devenir une planète, «mais c’est beaucoup de« si », prévient-il. "Et il n'est pas du tout clair que l'AIU ira dans cette direction". Sa proposition, souligne-t-il, "définit les planètes comme des corps en orbite autour d'une ou plusieurs étoiles ou restes stellaires, ce qui empêche les satellites de devenir des planètes".

L’AIU ne se réunira plus avant 2018 à Vienne. Il reste donc encore quelques années à Margot et à d’autres pour ruminer à quel point elles aiment leur planète, qu’elles soient rares ou non.

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