1MG1 - bilan "notre monde vient d'un trouver un autre"
Le Protocole de Kyoto, un accord international visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à lutter contre les changements climatiques incontrôlables, était généralement considéré comme un échec diplomatique en 1997, alors que les négociations se séparaient et que les principaux acteurs se retiraient de la table. Rétrospectivement, l'accord a connu un succès étonnant: un nouveau rapport révèle que les signataires ont dépassé leur engagement collectif de 2,4 milliards de tonnes entre 2008 et 2012. Les 36 signataires ont respecté les termes de l'accord, après la prise en compte d'objectifs flexibles..
Un cynique dirait qu'il s'agit d'un heureux accident - que les turbulences économiques mondiales ont ralenti la croissance, ce qui aurait autrement entraîné une augmentation des émissions. C’est peut-être vrai, mais il ya aussi de la place pour de l’espoir. D'une part, le respect des objectifs fixés à Kyoto coûtait beaucoup moins cher que prévu. Le plus que chaque pays ait dépensé pour atteindre les objectifs était de 0,1% du PIB et, pour beaucoup, le coût était bien inférieur. Ce prix se situait entre un dixième et un quart de ce que les experts avaient prédit au moment de la signature.
Encore une fois, le cynique dira que les objectifs n’ont été atteints que parce que c'était peu coûteux de le faire - si atteindre les objectifs avait coûté ce qui était attendu, les objectifs n'auraient pas été atteints. C’est probablement vrai, mais il faut également tenir compte du fait que l’énergie de remplacement devient de moins en moins chère, ce qui est de bon augure pour la réalisation des objectifs de lutte contre le changement climatique actuels et futurs.
Pourquoi il est faux de qualifier le Protocole de Kyoto de désastre - @ MichaelGrubb9: http://t.co/qJwQoyxLOD pic.twitter.com/GsSX5PxCuK
- Climate Home (@ClimateHome) 10 juin 2016
Parlant d’avenir, ce rapport est un signal fort pour l’Accord de Paris, signé plus tôt cette année, et est bien plus complet que ce que Kyoto avait osé être. L’expérience mondiale avec Kyoto nous dit que les accords internationaux sont importants et que la réalisation des objectifs n’est pas un simple hasard. Les États-Unis n'ont jamais ratifié le protocole de Kyoto et le Canada s'est retiré après son accord initial. Ces pays ont bien moins bien réussi à atteindre les objectifs énoncés dans le protocole que les pays qui avaient fait la promesse.
Les engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris ne suffisent pas pour maintenir la planète à un réchauffement de deux degrés Celsius. C’est le seuil que beaucoup de scientifiques pensent que nous devons respecter pour éviter les pires impacts du changement climatique. Mais c’est un bon point de départ, et si le Protocole de Kyoto retient des leçons pour l’avenir, c’est que les pays sont prêts et capables de faire leur part pour lutter contre le changement climatique, et que les coûts associés à cette réduction diminueront, ce qui facilitera la vie mondiale. efforts pour monter en puissance.
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