Une nouvelle étude relie les commotions cérébrales à un autre risque alarmant pour la santé

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Anonim

Nous savons que les commotions cérébrales peuvent être mortelles. Même la NFL a été forcée de reconnaître le risque d'encéphalopathie traumatique chronique pour ses joueurs. Mais une nouvelle étude publiée dans le Journal de l'Association médicale canadienne, montre qu'une simple commotion mineure peut tripler le risque de suicide à long terme d'un patient.

La nouvelle étude est particulièrement alarmante, car les patients interrogés ont souvent subi une seule commotion cérébrale dans un cadre normal, tel qu'un accident de voiture ou une chute dans la maison, selon le rapport., qui a cassé les résultats de l'étude hier.

Les scientifiques, dirigés par Donald Redelmeier de l'Université de Toronto, ont suivi près de 250 000 patients, qui avaient tous subi au moins une commotion, sur une période de 20 ans. Parmi leur échantillon, il y a eu plus de 660 suicides. Le taux moyen de suicides au Canada était d’environ 11 décès par an pour 100 000 habitants en 2009. Les 660 suicides de l’échantillon représentaient 31 décès par an en moyenne, pour 100 000 habitants, soit près de trois fois le niveau normal.

Les scientifiques ont noté que les patients ayant subi une commotion cérébrale le week-end, apparemment lors d'activités de loisirs, comme les sports, étaient encore plus touchés que ceux ayant subi une commotion cérébrale au cours de la semaine. Malheureusement, l’étude n’a pas répertorié les circonstances particulières de la commotion de chaque patient et a choisi d’utiliser les jours de la semaine comme marqueur.

Selon les chercheurs, les patients se suicidaient environ 6 ans après l'incident initial et leur risque était encore accru par toute nouvelle commotion qu'ils subissaient.

Bien que l’étude ne puisse établir aucune raison solide pour le lien entre les commotions et le suicide, Redelmeier a quelques théories. Il a dit que les patients qui se suicidaient auraient pu être mentalement instables avant de subir une commotion, même si un groupe plus restreint de l’étude, sans troubles mentaux préexistants, a connu une augmentation similaire du taux de suicide. Ses autres idées étaient la possibilité que les commotions cérébrales provoquent une inflammation, à partir de laquelle le patient commotionné ne récupère jamais complètement; ou que certains patients sont retournés au travail ou à d'autres activités avant de se remettre de leur blessure, ce qui a provoqué stress, frustration et dépression.

On sait maintenant que les commotions sont à l’origine de CTE, et d’autres médecins, comme Lea Alhilali, médecin et chercheuse au Barrow Neurological Institute, disent qu’il n’est pas surprenant que des blessures moins graves puissent toujours avoir des effets durables sur le cerveau. Les sports de contact restent sous les feux des projecteurs alors qu'ils luttent pour trouver des moyens de minimiser les commotions, mais la nouvelle étude met en évidence une population encore plus vaste exposée aux conséquences néfastes des blessures à la tête.

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