Lors des négociations sur le climat à Paris, le Canada promet de mettre de l'ordre dans sa réputation

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Anonim

Après des années de mauvais comportement, le Canada a promis de tourner une nouvelle page plus verte. Le Premier ministre nouvellement élu, Justin Trudeau, a annoncé lundi ses intentions au monde lors de la Conférence sur le climat à Paris: «Le Canada est de retour, mes bons amis. Nous sommes ici pour aider."

La position de Trudeau représente un 180 pour un pays dont le premier ministre précédent, Stephen Harper, avait été reconnu méchant du climat dans de nombreux milieux. Ses critiques affirment qu'il avait sans scrupule préconisé l'extraction des sables bitumineux d'Aberta, une forme particulièrement sale d'énergie fossile, et s'était obstinément opposé à toute action en faveur du changement climatique, se retirant notoirement du Protocole de Kyoto en 2011.

Ces atteintes à la réputation du Canada en tant que voisin ami de l’Amérique avec le Nord ont été une source de honte pour de nombreux Canadiens. La réputation internationale du pays s’est tellement détériorée que même la sagesse conventionnelle de coudre un drapeau en forme de feuille d’érable rouge sur votre sac à dos lors de vos voyages (pour éviter d’être confondu avec un Américain grossier et insensible, bien sûr) en a pris un coup.

Adbusters a résumé la situation dans cette annonce anti-Harper, publiée avant les élections:

Le Canada est toujours dans une situation difficile en ce qui concerne le changement climatique. Le pays est toujours parmi les pires au monde en émissions de carbone par habitant, grâce à un climat froid, une géographie peu dense et une économie en bonne santé. Et les compagnies pétrolières ont encore beaucoup de poids politique.

Trudeau doit encore annoncer un nouvel objectif national de réduction des émissions, déclarant qu'il doit d'abord rencontrer les dirigeants provinciaux. Mais il a pris des engagements fermes, notamment en mettant fin aux subventions pour les combustibles fossiles et en investissant 300 millions de dollars par an dans les technologies propres.

Il a également interdit le trafic de pétroliers bruts au large de la côte nord de la Colombie-Britannique, une décision qui tue efficacement un projet de pipeline majeur qui aurait amené le bitume de sables bitumineux sur les marchés internationaux.

C'est assez remarquable, étant donné que depuis des années, les Canadiens sont résignés à vivre sous un gouvernement qui semblait déterminé à faire adopter toutes les propositions de développement pétrolier et gazier.

La faiblesse persistante des prix du pétrole a également contribué à ralentir le développement accéléré de l’infrastructure des combustibles fossiles au Canada.

Le pays, semble-t-il, commence à comprendre qu’avoir une économie qui oscille au même rythme que le prix du pétrole n’est pas la solution la plus sage et que l’investissement dans des solutions de remplacement est un choix judicieux.

Même l’Alberta, la province située au cœur du pays pétrolier, a récemment limogé les conservateurs en place en faveur du Nouveau Parti démocratique, qui est réputé socialiste, qui a adopté une position ferme sur le changement climatique. Il est difficile d’exprimer à quel point ce changement est improbable - c’est comme si Bernie Sanders jouissait du soutien de la majorité au Texas.

Le Canada est encore un joueur relativement petit sur la scène mondiale, mais attendez-vous à ce que Justin Trudeau fasse des efforts pour rallier les autres à l'équipe de lutte contre les changements climatiques. «Si le Canada peut le faire, vous aussi, le message sera. "Viens et rejoins les bons gars."

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