La seule bonne chose à propos du programme de prévision des manifestations du gouvernement russe est qu'il n'existe probablement pas

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LA SEULE BONNE CHOSE DE CORONA

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Anonim

Le Centre de recherche sur la légitimité et la protestation politique, une organisation gouvernementale étroitement liée à Poutine, a annoncé hier la mise au point d'un logiciel empêchant le «désordre en masse» en effectuant une recherche dans les médias sociaux pour afficher des messages liés à des manifestations non autorisées. Cette annonce a provoqué beaucoup de réactions parmi les observateurs russes préoccupés par le traitement de plus en plus agressif réservé aux militants par Kremlins, mais aurait probablement dû déclencher davantage de maux de tête. Si le programme, que certains appellent «le démon de Laplace» après le déterministe scientifique Pierre-Simon Laplace, était réel, le CRPDP aurait peu de raisons de le dire à des responsables de l'application de la loi ou à des responsables gouvernementaux, mais d'en informer les manifestants signifie qu'il servira son objectif, qu'il existe ou non.

Le raisonnement circulaire est amusant.

Fondamentalement, le démon est un effort de répression sur Twitter, Facebook, LiveJournal (encore une chose là-bas) et Vkontakte, un réseau social russe énorme qui a longtemps été considéré avec suspicion par Poutine. L’année dernière, le fondateur de la société, Pavel Durov, a été évincé de la société, probablement après avoir refusé de partager des informations sur les utilisateurs avec le Service de sécurité fédéral russe. Durov a quitté la Russie et a renvoyé une citation tirée: "Le pays est incompatible avec le commerce sur Internet pour le moment."

Que le démon existe réellement ou qu’il s’agisse d’une invention bulgakovienne imaginée pour effrayer le genre d’enfants qui pensent que les homosexuels méritent des droits n’a finalement pas beaucoup d’importance. Cela peut être perçu comme une flexion du muscle technologique par Poutine, mais le programme décrit n’est pas particulièrement avancé. Gratter les sites de médias sociaux n’est pas difficile et ne passe pas le test de la rigolade en tant qu’approche pré-cog de l’application de la loi. Cela dit, l’annonce est absolument la preuve que la Russie reste déterminée à limiter le pouvoir d’Internet et, par le fait même, à élargir la liberté de parole.

Voici une petite action préparatoire: ça ne marchera pas.

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