Le fondu se cache. Ça me fait mademoiselle Ebert.

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Disney Doorables - Qui se cache derrière la porte ?!

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Anonim

Cette semaine, le site cinématographique The Dissolve a pris une cruelle ironie avec son nom. La publication de Pitchfork Media, vieille de deux ans, est elle-même passée au noir, rejoignant l’abîme Internet de sites de critiques de films disparus. Sa perte m'a fait penser à Roger Ebert, et il m'a encore plus manqué. La mort de la légende a peut-être, avec le recul, préfiguré la fin de la critique cinématographique.

Je ne connaissais pas personnellement Ebert, mais je parcourais depuis longtemps son vaste catalogue en espérant qu’il se débarrasserait de moi. Ses critiques allient discussion technique, humour, perspicacité et personnalité. Qu'il soit en train de canoniser un film ou de le déchiqueter avec des dents en colère et dactylographiées, l'analyse d'Ebert a toujours semblé absolue.

J’ai grandi dans l’émission télévisée de Siskel et d’Ebert, je voulais faire ce qu’ils faisaient. Ces deux journalistes de Chicago ont changé le visage de l'analyse de film. Ebert était indélébile car il soutenait sa bravade sournoise avec une perspicacité aussi forte qu'un mur de briques.

Je n’ai pas lu The Dissolve tous les jours, mais j’ai apprécié le fait d’être là quand j’en avais besoin. Comme Ebert, il était moins préoccupé par les commentaires énigmatiques sur les superproductions de l'été, et plus intéressé par le démontage d'un film et sa reconstitution avec un peu de perspicacité. Les personnes qui respirent par la bouche sur Internet le trouvent parfois trop «prétentieux» ou «hipster» à la recherche d'une brûlure malade visant Michael Bay. Mais c'était honnête et attentionné. Il rejoint les rangs des blogueurs de films et des visionneuses de critiques laissés de côté alors que l'attention se tourne vers ceux qui ne le peuvent pas.

FISSURATION SOUS LE POIDS EXISTENTIEL DU DÉPART DE @thedissolve

- FILM CRIT HULK (@FilmCritHULK) 8 juillet 2015

Une notice nécrologique pour @TheDissolve.

- Todd VanDerWerff (@tvoti) 8 juillet 2015

C'est une interview triste, douce et inspirante. Sur ce que @TheDissolve a fait, pourquoi il s'est plié et pourquoi c'est important.

- Tasha Robinson (@TashaRobinson) 10 juillet 2015

Dernier mec sorti du bureau. Il va partout avec moi. pic.twitter.com/Zu2Kagl3YF

- Keith Phipps (@ kphipps3000) 10 juillet 2015

Les sombres envois du Dissolve parlent de sa place dans un milieu naissant. Le type de discours qui remplit les pages de The Dissolve a de moins en moins d’avenues pour voyager.

La critique de film est malade. Ebert et The Dissolve partageaient le même désir de véritablement considérer les films que de penser à des jeux de mots moins astucieux à cracher simplement pour être retweetés. Certaines voix méritent certainement d’être entendues: A.O. Scott apporte toujours le chahut. Mais le leader du peloton est décédé en 2013. Tandis que l'engin continue de gagner des coups, il semble de plus en plus grand dans la vue arrière.

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