Les scientifiques expliquent pourquoi nous ne nous soucions pas des directives de consommation

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Scientifique ou littéraire ? 5/9

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Anonim

Tout le monde est conscient, en théorie, qu'il existe des directives officielles en matière de consommation d'alcool, mais quand vraiment empêché quiconque d'écraser un magnum en deux heures et de perdre connaissance en taxi? Exactement.

Une nouvelle étude de l’Université de Sheffield explique pourquoi nous ne nous soucions pas des règles: si elles ne peuvent pas être appliquées de manière réaliste à nos habitudes de consommation, nous allons les ignorer.

Les chercheurs du Royaume-Uni publient leurs travaux dans la revue Dépendance, ont utilisé des groupes de discussion à la fois en Écosse et en Angleterre pour découvrir ce que les participants âgés de 19 à 65 ans pensaient des directives britanniques en matière de consommation d'alcool. L'apport suggéré n'est pas supérieur à trois ou quatre unités d'alcool par jour pour les hommes et pas plus de deux ou trois pour les femmes.

Ce sont des directives raisonnables qui tiennent compte de la santé des consommateurs, mais il ya un léger problème pour les appliquer: la plupart des Britanniques ne boivent pas au quotidien, préférant au lieu de cela économiser les boissons alcoolisées pour le week-end. Les règles omettent également de prendre en compte le fait que beaucoup de buveurs ne sont pas simplement sortis pour un buzz confortable - ils boivent pour se saouler.

Ce n’est pas que les participants n’aient pas réglementé leur consommation d’alcool: ils n’ont tout simplement pas fondé leurs choix sur les directives. Quand ils ont effectivement limité leurs habitudes, c’était pour des raisons pratiques, telles que la garde des enfants ou les responsabilités sur le lieu de travail.

Les chercheurs espèrent que ces résultats serviront de vérification de la réalité pour les décideurs et les professionnels de la santé qui établissent ces règles. Les participants, semble-t-il, étaient de grands fans des lignes directrices australiennes et canadiennes, qui définissent des catégories distinctes pour la consommation régulière d'alcool et la consommation «occasionnelle» (lire: fête). Ces directives ont été jugées plus réalistes et flexibles. L'espoir est qu'outre la santé, les futures directives tiennent compte du style de vie et des responsabilités.

Le problème n’est donc pas que nous ne suivions pas les règles. Nous avons juste besoin de nouveaux.

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