2016 est l'année la plus chaude jamais enregistrée

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Le climat c'est sérieux, ce n'est pas l'environnement | Seyni Nafo | TEDxFasoKanu

Le climat c'est sérieux, ce n'est pas l'environnement | Seyni Nafo | TEDxFasoKanu
Anonim

En décembre dernier, 196 pays avaient souscrit au Pacte de Paris pour le climat et instauraient aujourd'hui le Jour de la Terre 2016, premier jour auquel les nations pourraient officiellement signer et ratifier leur engagement.

Ça ne peut pas arriver assez tôt: 2016 est déjà très chaud.

Non seulement les trois premiers mois de 2016 ont-ils été les plus chauds jamais enregistrés en janvier, février ou mars, mais les trois mois pris ensemble constituent de loin le début d'année le plus chaud jamais enregistré. En fait, 11 mois ont été les plus chauds de tous les temps. Et si 2016 bat 2015 pour l'année la plus chaude, comme le prédisent déjà les experts, il rejoindrait 15 des 16 années écoulées depuis 2001 dans les records.

Que ce soit à cause de la crise actuelle des réfugiés liée à la sécheresse et à la guerre en Syrie ou du fait étonnant que tous les mois depuis que l’accord a été le plus chaud jamais enregistré, les dirigeants mondiaux affluent pour ajouter leur pays à la liste des signataires. Plus de 160 pays, dont les États-Unis, la Chine et le Canada, devraient rejoindre la plus grande coalition internationale sur le climat de tous les temps, s’engageant à limiter le réchauffement de la planète à "bien en dessous" de 2 degrés Celsius.

Les critiques abondent sur le fait que l'accord sur le climat ne va pas assez loin en obligeant les pays à réduire leur production de carbone. Les objectifs internationaux sont assez bien définis: 2 degrés de réchauffement est le maximum absolu autorisé, avec un objectif ambitieux de 1,5 degrés. Ces engagements constituent un engagement international de parvenir à une économie neutre en carbone d'ici le milieu de ce siècle. Le seul problème est qu’avec au moins 160 partenaires, on ne sait pas exactement quelles mesures chaque nation doit prendre pour produire le bon agrégat international.

En plus d’être le premier jour où les nations peuvent signer l’accord, c’est aussi le premier jour où les pays peuvent soumettre leurs «instruments de ratification» aux Nations Unies. Environ 10 pays seulement devraient avoir leur ratification prête pour le rassemblement d’aujourd’hui, un chiffre bas mais toujours encourageant. L’accord initial prévoit une année complète pour les pays représentant au moins 55% des émissions de carbone de la planète dans le but de ratifier les engagements ou sinon le pacte n’entre pas en vigueur.

Le succès des premiers mois de l'accord de Paris ne doit pas non plus être confondu avec une réalisation réelle. Et si le problème ne vous semblait pas assez urgent, les deux derniers mois devraient insister sur l’importance de ce type d’accord.

. @ Les données temp. Mondiales de la NASA placent 1,28 ° C au-dessus de la moyenne - le mois de mars le plus chaud de son histoire

- Climate Central (@ClimateCentral) 16 avril 2016

Et la nouvelle année pose de nouveaux problèmes pour l'accord de Paris. Alors que 2015 était environ 0,83 degrés plus chaud que la moyenne historique, il semble que 2016 pourrait être jusqu'à 1,2 degrés plus chaud. Ce genre de saut mettrait immédiatement en ligne de mire les objectifs de Paris d’un réchauffement de 1,5 et 2 degrés, et il est possible que l’accord ne fasse pas assez pour que la planète reste dans ces marges. Toute oscillation ou défection internationale d'un partenaire majeur due, par exemple, à l'élection d'un président déniant les changements climatiques, pourrait mettre en péril la totalité de l'accord même s'il franchissait officiellement le seuil de son seuil pour entrer en vigueur.

Regardez @JohnKerry participer à la cérémonie de signature de l’Accord de Paris sur les changements climatiques @UN en direct à 8 h 30, à l’adresse

- Centre de presse étranger (@ForeignPressCtr) 22 avril 2016

Même lorsque les États-Unis ont signé l’accord de Paris aujourd’hui, la question de savoir si nous allons effectivement ratifier le pacte demeure entière. La dernière fois que les nations du monde ont fixé des objectifs de lutte contre le changement climatique à Oslo, les États-Unis ont signé le plan mais ne l'ont jamais ratifié. Nous devons peut-être notre négligence à notre position confortable loin des pôles mondiaux de la cuisson ou du réchauffement remarquable de l’Asie et de l’Afrique. L'Amérique du Nord a connu des températures constamment plus chaudes, mais relativement douces au cours des dernières années par rapport au reste du monde.

Il est difficile de dire si l’accord de Paris est fort ou faible, s’il réussira ou échouera. C’est à nous et à 195 autres pays. Le travail commence cependant aujourd'hui.

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