Un nouveau satellite permettra de tester la théorie de la relativité d'Einstein

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Beijing envoie le premier satellite au monde pour tester la 6G

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Anonim

La théorie de la relativité générale d’Einstein a plus de 100 ans - et bien qu’elle soit à présent considérée comme un pilier de la physique moderne, il reste encore beaucoup à apprendre. Les scientifiques français ont donc lancé un nouveau satellite - l’orbiteur «Microscope» - afin de mieux tester la théorie de l’ancienne théorie et de mieux comprendre comment elle régit la physique de notre univers - y compris la nature de la gravité.

Le vaisseau spatial est équipé de deux pièces de métal différentes: titane et alliage platine-rhodium. Le but est d'observer comment ces métaux se comportent en orbite. L’environnement de gravité zéro fournit un environnement unique nous permettant de comprendre le mouvement relatif comme s’il était en chute libre perpétuelle - sans être affecté par la gravité de la Terre.

La théorie de la relativité postule que deux objets en chute libre parfaite bougeraient exactement de la même manière. C'est ce qu'on appelle le principe d'équivalence. Si les objets agissaient autrement, cela violerait essentiellement ce que la théorie d’Einstein avait établi et serait - pour le dire à la légère - foutre en l'air la merde de la communauté des physiciens.

Le microscope a été lancé à bord d'une fusée russe Soyouz de Guyane française remontée dans l'espace lundi. Le satellite, d’une valeur de 147 millions de dollars, qui s’installera bientôt sur l’orbite terrestre, est doté d’instruments qui lui permettront d’observer les mouvements avec une précision 100 fois supérieure à ce qui est possible sur Terre. Fondamentalement, les deux métaux seront «lâchés», pour ainsi dire, et leur mouvement sera mesuré.

Si nous observons une différence significative, cela montrera en gros que le principe d’équivalence est faux - «un événement qui ébranlerait les fondements de la physique», indique l’agence spatiale française du CNES sur son site internet.

«Nous saurons alors que la théorie de la relativité générale d’Einstein n’est pas toute l’histoire de la gravité, mais qu’il existe d’autres forces qui y contribuent», a déclaré le physicien français Thibault Damour aux journalistes à Paris la semaine dernière.

Jusqu'à présent, Einstein a connu une année record, avec découverte des ondes gravitationnelles et validation d'autres parties de ce travail théorique. S'il s'avère que le principe d'équivalence est faux, cependant, cela dérèlerait une grande partie de son travail et bouleverserait la communauté des physiciens. La recherche scientifique est impartiale, mais il va sans dire que ce que l'équipe de chercheurs français responsable de Microscope a découvert pourrait faire remonter à un siècle ce que nous savons des lois de l'univers.

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