Nous sommes d'abord allés à Vénus il y a 50 ans et voici pourquoi nous y retournons

$config[ads_kvadrat] not found

Daïtro - Nous Sommes D'Ici

Daïtro - Nous Sommes D'Ici
Anonim

Ce jour de 1966, la sonde soviétique Venera 3 est entrée en collision avec Vénus, faisant de l’histoire le premier objet de fabrication humaine à entrer en contact avec ce que l’on appelle l’étoile du matin. C’est d'ailleurs la première fois que nous parvenions à atteindre autre chose que la lune.

Avance rapide dans le présent: après des années consacrées à laisser l’attention de Mars, Vénus est de retour sous les projecteurs. Lundi, à l’approche du cinquantième anniversaire de Venera 3, la NASA a annoncé son intention de lancer un rover Venus en 2023 - plus tôt que nous ne pouvons même pas espérer atteindre Mars.

Nous n’avons pas posé de sonde sur Vénus depuis la Venera 14 de l’Union soviétique - une sonde qui a résisté à la chaleur intense de 500 degrés Celsius de la planète pendant 57 minutes - a touché terre en 1981. Avant cela, plusieurs prédécesseurs de Venera, ainsi que le En 1962, la mission Mariner 2 dirigée par la NASA avait tenté de recueillir des données sur l’atmosphère vénusienne pendant les survols, mais avait eu un succès limité. Ce qui n’a rien de surprenant: la planète n’est pas tout à fait adaptée aux atterrisseurs - avec des températures suffisamment chaudes pour faire fondre le plomb, elle est considérée comme la plus chaude du système solaire - et son atmosphère remplie de dioxyde de carbone est recouverte de nuages ​​sulfureux. De plus, la pression à la surface de la planète est environ 90 fois supérieure à celle de la Terre.

01 mars 66 'Venera 3' est le premier vaisseau spatial à atteindre Vénus #NASA pic.twitter.com/Q387y0PveB

- Captain.Robt✈️ (@AA_Pilot) 1 mars 2016

En dépit des conditions violentes de la planète, l’Union soviétique a réussi à poser 14 atterrisseurs - de courte durée, sur sa surface. Les États-Unis en ont envoyé quelques-uns - notamment le Pionnier Venus Multiprobe en 1978 - mais Vénus était en grande partie du domaine de l’Union soviétique.

Les raisons du manque d'engagement de la NASA dans la course à l'espace Vénus avec l'Union soviétique ne sont pas tout à fait claires, mais l'historien de l'espace du Musée national de l'air et de l'espace, Roger Launius, a laissé entendre que les deux pays avaient conclu un accord dans lequel les Soviétiques conquérir Vénus et les Américains prendraient sur Mars.

Un «pourrait» dans un titre sur une proposition de mission Vénus http://t.co/fYD9UsKyqG devient «un testament» dans un récrit:

- Jeff Foust (@jeff_foust) 1 mars 2016

Depuis le début du millénaire, la NASA et l'ESA ont envoyé des orbiteurs autour de Vénus. Le Japon a tenté de faire de même en 2010.

Nous avons parcouru un long chemin depuis les rovers à l’atterrissage forcé pour les sublimer sous la chaleur brûlante de Vénus en quelques minutes. La nouvelle sonde proposée par la NASA, Zephyr, tentera de faire ce que les humains n’ont pas fait depuis Vega 2 en 1984 - en réalité survivre sur la surface de Vénus pour un ambitieux 50 jours et utilisez une voile de terre faite de surface portante pour se déplacer sur sa surface.

Bien que les projets de la NASA soient ambitieux, après avoir connu Vénus pendant plus de 50 ans, il était temps que l’agence spatiale prenne ses relations au niveau suivant.

$config[ads_kvadrat] not found