La nouvelle théorie de la conscience humaine résout le paradoxe de Zénon et pose que la vie est un film

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Anonim

Une nouvelle étude de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne pose une idée très intéressante de la conscience humaine: Plutôt que de faire l'expérience du monde en continu, les humains doivent observer des moments discrets qui passent à un rythme légèrement variable. La meilleure métaphore de la vie, si la méta-étude révolutionnaire le prouve, est clairement un film. Et cette idée peut aider à résoudre certains problèmes anciens.

La théorie offre des progrès rares dans l’étude de la perception humaine et contribue grandement à la résolution d’un ancien puzzle.Le paradoxe de Zénon, qui suggère qu’il est possible de faire l’expérience d’un nombre infini de choses en un temps fini, a longtemps fait des frontières entre physique et psychologie un marécage confus d’idées contradictoires. Le paradoxe persiste, mais les Français ont peut-être simplement donné à l'homme un moyen de faire le tour de la boue.

Zeno of Elea était un cas célèbre réputé pour ses idées déroutantes. Son paradoxe le plus connu visait à illustrer que le changement est fondamentalement impossible. Ça va comme ça. Dites qu'un guerrier poursuit une tortue. Le guerrier est rapide alors il va rattraper son retard. Il n’a pas tardé à réduire de moitié la différence entre lui et la tortue. Puis il le divise à nouveau. Il continue de le faire, mais comme il ne réduit jamais la distance de moitié, il n'atteint jamais complètement la tortue. Il est juste très proche. Les fractions de réductibilité infinies permettent à la tortue de rester en avant.

L’étude sur la conscience, publiée cette semaine dans Biologie PLOS comme le paradoxe de Zénon, se préoccupe également de la rapidité des progrès individuels. En fait, nous ne sommes conscients que par intervalles de 400 millisecondes, écrivent les chercheurs. Dans les intervalles entre ces intervalles, nous sommes inconscients. En un sens, cette idée correspond bien au paradoxe de Zénon, car elle suggère que nous ne pouvons pas traiter une quantité infinie d’informations conscientes dans un laps de temps déterminé. Mais cela résout le paradoxe du point de vue de la conscience, car il suggère qu’il n’ya pas d’expériences infinies et que, pour l’esprit humain, les fractions ne sont pas réductibles à l’infini. Nous expérimentons des quantités de temps finies et ce temps avance. Le guerrier expérimente le fait d’attraper la tortue parce qu’il ne peut pas expérimenter l’infini tentaculaire du temps divisé.

Le paradigme de la conscience proposé par les psychiatres de l’EPFL n’est pas tout à fait le résultat d’une philosopher à la Zeno. Ils s’étaient penchés sur les données de nombreuses études sur le terrain - des gens demandaient depuis longtemps si la conscience était continue ou discrète - et avaient conclu que cette dernière devait être vraie, et ils expliquaient pourquoi dans leur document.

Le cerveau, écrivent-ils, prend des «scènes» discrètes en deux étapes. Au premier stade de l'inconscience, notre cerveau capte passivement des caractéristiques spécifiques du monde que nous percevons à un rythme rapide. Dans la deuxième étape, le traitement est terminé et le cerveau présente simultanément tous les détails que nous venons de prendre dans notre conscience, produisant ainsi la «scène» finale. Ce processus en deux étapes - c'est la première fois que quelqu'un dans le domaine de la conscience jamais suggéré - prend environ 400 millisecondes. Et ce processus continue de produire des scènes, image par image, aussi longtemps que vous êtes conscient. Cela suggère que nous vivons la vie comme une série d’événements finis.

En fin de compte, l’étude affirme que le guerrier peut attraper la tortue, mais il ne peut pas saisir la réalité, qui restera inlassablement en avance sur sa perception.

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