Le robot Salamander se déplace exactement comme la vraie chose, il peut aider les scientifiques à comprendre nos épines

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Un robot qui imite les mouvements de vertébrés

Un robot qui imite les mouvements de vertébrés
Anonim

Tout le monde n’accepte pas de disséquer des animaux pour des raisons scientifiques. Dans l’intérêt d’étudier les vertèbres de la salamandre (l’espèce connue sous le nom de Pleurodeles waltl) de plus près, un groupe de scientifiques de l'EPFL a créé une réplique robotique de la créature qui peut marcher, ramper et même nager. La créature a des os imprimés en 3D, des articulations motorisées et des circuits électroniques à la place d'un système nerveux, ce qui contribue à la propulser vers l'avant et à naviguer dans les environs.

Bien que la réplique soit proche de la créature, ce n’est pas une reproduction précise. L'amphibien a 40 vertèbres et de multiples articulations qui lui permettent de tourner librement; mais la réplique a un mouvement limité, et seulement 27 moteurs et 11 segments le long de son dos.Il s’agit du dernier-né d’une gamme de robots à salamandre créée par le laboratoire, mais ce modèle, selon l’équipe, pourrait donner aux chercheurs un aperçu plus précis de la façon dont les animaux se déplacent.

«Ce qui est nouveau, c’est vraiment notre approche de la construction de Pleurobot», déclare Auke Jan Ijspeert, qui dirige le projet. Il explique que le processus impliquait de «trouver un équilibre» dans la conception en simplifiant la structure osseuse du robot et en reproduisant la démarche de la salamandre en trois dimensions.

Le vrai génie réside dans la focalisation sur la moelle épinière, décision qui, selon la société, a été prise par Ijspeert lui-même. La moelle épinière contrôle le mouvement du corps - pas le cerveau. La société s’est donc efforcée d’imiter le mouvement de la salamandre en faisant l’hypothèse que la réplique en 3D pourrait expliquer le fonctionnement de la moelle épinière et son effet spécifique sur le corps. À l'aide de la stimulation électrique, les chercheurs ont défini un parcours permettant à la salamandre d'effectuer un éventail de tâches, avec la capacité de marcher en fonctionnant au réglage le plus bas.

L’équipe ne cherche pas à s’arrêter avec les robots de la salamandre dans sa ligne de «biorobots» pour la recherche. Des études telles que celles réalisées sur le robot salamandre donnent non seulement aux scientifiques une meilleure idée de la façon dont l'animal se déplace, mais également du fonctionnement de la moelle épinière humaine au fil du temps. L’ingénierie du laboratoire pourrait devenir un élément crucial de la neuroscience et de la biomécanique à l’avenir, tant pour les animaux que pour l’être humain.

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