Pourquoi 'Supergirl' n'était-elle pas la plateforme idéale pour lutter contre la xénophobie?

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Dub Silence - Pourquoi ? (Clip Officiel 2016)

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Anonim

Cette semaine, déconcentrée et décousue Super Girl L'épisode «Strange Visitor From Another Planet» tente d'exploiter la «majorité silencieuse» des immigrants étrangers. Échangeant des réfugiés contre des kryptoniens et des martiens, l’univers de la DC a toujours eu ses propres étrangers qui ne cherchent à s’assimiler que pour faire face à une hostilité armée. C’est une histoire opportune et d’une importance politique qui finit par se battre pour une émission comme Super Girl.

Super Girl n’est pas étranger à aborder le côté plus laid de l’humanité. La série réussit à présenter une sénatrice brandissant une rhétorique anti-extraterrestre, et ses arguments sont valables, voire familiers: qui sait de quoi ces extraterrestres sont capables? Pourquoi se cachent-ils? Son appréhension est finalement justifiée par le fait qu’un seul martien blanc - la race belliciste qui a asservi les Martiens verts de J’onn J’onzz - l’enlève, créant ainsi le besoin narratif pour Kara d’aider et de sauver quelqu'un qui la déteste. … Jusqu'ici tout va bien.

Explorer la conscience sociale des super-héros fait toujours des récits fascinants, sauf que Super Girl ne parvient tout simplement pas à respecter le postulat de l’épisode ou les problèmes qu’il soulève. L'épisode ne résout en rien les préjugés de Supergirl, ni la plus grande xénophobie que Kara (et vraisemblablement Kal-El) pourrait devoir accepter comme une fatalité pour flotter littéralement au-dessus des humains normaux. De plus, cette entrée ne prend même pas la peine de décrire un arc complet.

La sénatrice Miranda Crane ne conteste pas Supergirl. De même, Crane change simplement de position en vertu du fait que Supergirl la sauve. Ses sentiments ne sont ancrés dans aucun sens de complot ou d'enjeux au-delà de sa sécurité individuelle. (Peut-être que si le sénateur Crane essayait de faire adopter un projet de loi anti-extraterrestres ou une loi qui sacrifierait la vie privée pour la surveillance, alors Supergirl réfléchirait peut-être à deux fois avant de retourner à CatCo. Cough.)

Le martien blanc, le ravisseur de Crane, est un écho évident du racisme généralisé de Crane et de ses partisans. Dans une exposition remplie de larmes, J’onn explique l’holocauste industrialisé des Martiens blancs contre ses Martiens verts. Même dans les planètes lointaines, les gens ne peuvent pas sembler oublier d’être différents, un épisode qui aurait pu bénéficier de l’exploration un peu plus active au-delà de quelques monologues. Certes, la construction CGI des martiens blancs ne laisse pas beaucoup de place à la nuance, mais l’anxiété de l’analogie globale a été perdue pour ce spectateur.

Heureusement, dans un autre coin de l'univers DC, L'aube de la justice propose une bataille idéologique plus satisfaisante sur le sujet. La xénophobie est le moteur qui nourrit les soupçons de Batman à l’égard du Kryptonien, et si les remorques disponibles n’ont pas encore été explicitées, ce dernier spot télévisé indique clairement que Bruce Wayne cherche à protéger l’humanité de cet étranger "qui pourrait brûler tout le monde". placer ", comme Superman est celui qui" a amené la guerre à nous. "Les rancœurs de Bruce Wayne Super Girl Du sénateur Crane, mais les conséquences de son point de vue semblent plus lourdes, car nous le connaissons comme un homme d’action plutôt que comme un monologue parfaitement lié.

L'aube de la justice s’efforcera de canaliser fermement le 11 septembre et le récit anti-musulman né après avoir vu périr un grand nombre d’employés de Wayne en garantie des singeries de Superman dans le pays. Homme d'acier. C’est un geste surprenant dont le réalisme inconfortable suscitera certainement une discussion plus pesante sur la xénophobie à l’âge héroïque qu’une escapade plus légère comme celle de la nuit dernière. Super Girl.

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