Il y aura exactement autant de narvals que de licornes si les épaulards s'y tiennent

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Le narval, étrange licorne des mers

Le narval, étrange licorne des mers
Anonim

L’Arctique se réchauffe et les épaulards s’installent. C’est une mauvaise nouvelle pour les locataires actuels, notamment le narval et le béluga. Jusqu'à il y a quelques décennies, les observations d'orques dans le Grand Nord canadien étaient plutôt rares. Mais les rapports ont doublé tous les 20 ans pendant la majeure partie du XXe siècle et ont monté en flèche depuis 2000. Les baleines se déplacent également de plus en plus profondément dans l'est de l'Arctique, du détroit d'Hudson au bassin Foxe, en passant par la baie d'Hudson. Ils s'attaquent aux mammifères à une vitesse qui inquiète beaucoup les biologistes, sans parler des opérateurs de surveillance des cétacés.

Il est bien connu que l’Arctique se réchauffe plus rapidement que le reste de la planète face au changement climatique, et cet hiver n’a été que du bricolage. En janvier, le Grand Nord était 7 degrés Fahrenheit plus chaud que la moyenne de 1951-1980. La glace de mer était à un niveau record le mois dernier, ce qui permet aux orques d’avoir accès à davantage de terrains de chasse tout en diminuant la couverture pour leurs proies.

Cela représente une crise pour deux espèces de baleines très charismatiques qui restent relativement mystérieuses pour les chercheurs en raison des eaux inhospitalières qu’elles habitent.

Alors que les changements climatiques devraient faire fondre davantage la glace saisonnière de l'Arctique au cours des prochaines décennies, les biologistes s'attendent à ce que davantage d'orques arrivent et restent plus longtemps à la recherche de leurs proies habituées aux eaux relativement exemptes de prédateurs. Auront-ils un impact sur les populations de narval et de béluga? Selon une étude de 2011, nous n’avons pas encore suffisamment d’informations à connaître. «L’abondance accrue d’épaulards mangeurs de mammifères pourrait, à son tour, affecter la dynamique actuelle et future des communautés de mammifères marins, bien que son étendue demeure incertaine.»

La bonne nouvelle est que les épaulards sont encore considérés comme rares dans l'Arctique, en dépit de leur présence en ballon. Mais la mauvaise nouvelle est que même les prédateurs de faible intensité peuvent affecter le succès des populations de proies chez les grands mammifères marins, qui se reproduisent rarement. La prédation des épaulards sur les baleines boréales, par exemple, a menacé le rétablissement de l’espèce dans l’Arctique oriental.

Comment se terminera ce drame épique entre deux géants? Qui va gagner - la bouche pleine de dents pointues de l’orque ou la défense de sept pieds du narval? Si nous avons de la chance, toutes les créatures de l’Arctique s’adapteront aux conditions changeantes et trouveront un nouvel équilibre avec de nouveaux voisins. Sinon, le narval pourrait suivre le chemin de la licorne.

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