La sonde solaire Parker marquera l'histoire au-delà du mystérieux "Alfven Point"

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Anonim

Heureusement, la sonde solaire Parker n’est pas en cire, car elle est sur le point de voler plus près du soleil que même Icarus n’a osé. Le 11 août, la NASA lance la sonde dans une partie de l'atmosphère extérieure du soleil, appelée pointe d'Alfvén. S'il parvient à le dépasser, nous pouvons officiellement dire qu'un objet fabriqué par l'homme a touché le soleil.

Cette pratique a tendance à mal se terminer pour les êtres mythologiques, mais de simples mortels ne l’ont jamais tentée. La raison pour laquelle nous prenons ce risque est de mesurer les champs électriques et magnétiques dans le soleil, ce qui, selon les astronomes, permettra de mieux comprendre comment les vents solaires - les électrons sur-chargés et les atomes ionisés qui sortent du soleil vers la Terre - assommer notre vaisseau spatial et causer des perturbations magnétiques (comme les aurores boréales) dans notre propre atmosphère.

Dépasser le point Alfvén - du nom de Hannes Alfvén, le physicien suédois qui a d'abord caractérisé les vagues qui rebondissent au-dessous du point (ne sera pas plus compliqué plus tard) - ne sera pas facile, mais si cela se produit, la sonde solaire de Parker entrera dans l'histoire.

Au-dessous du point Alfvén, les particules chargées de l’atmosphère solaire qui composent le vent solaire ne sont plus en contact avec la surface directe du soleil. C’est là que les scientifiques espèrent trouver des indices sur la manière dont les particules du vent solaire vont pouvoir se déplacer aussi rapidement.

Ils savent que, sous le point Alfvén, Alfvén vagues voyager comme des vibrations de la surface du soleil. Une fois qu'ils ont franchi le point, ils accélèrent, ne pouvant plus rebondir, et on pense que les particules chargées qui finissent par être projetées vers la Terre sont en quelque sorte accélérées par ces vagues rapides.

Pour se rendre au point d'Alfvén, situé à environ des dizaines de rayons du soleil, la NASA lance la sonde à l'arrière de sa plus grande fusée, la Delta IV Heavy. La gravité de Mercure et de Vénus l'aidera à se mettre en position alors qu'il zoomera vers le centre du système solaire. Alors que la sonde elle-même est recouverte d’un écran thermique, le capteur de la sonde à sonde solaire, dépassant de la barrière de protection, visualisera et collectera des échantillons de l’atmosphère réelle.

Cette mission est plus qu'un simple collectif "Je vous ai dit que nous pouvons toucher le soleil" de la part de tout le monde à la NASA. C’est un périple de 60 ans dans l’énergie solaire qui expliquera, nous l’espérons, comment nous pouvons mieux nous protéger et protéger notre vaisseau spatial des vents solaires puissants.

L’atmosphère du soleil est pleine d’ions, d’électrons et d’autres particules qui créent des vents violents. Ces conditions météorologiques ardentes éjectent d'énormes nuages ​​de plasma sur la Terre, ce qui perturbe le GPS, la radio, le radar et même le réseau électrique. La sonde solaire Parker, si elle atteint sa destination, peut collecter des données qui aideront le logiciel de prévision à donner aux fournisseurs d’électricité une alerte rapide sur les tempêtes solaires, afin qu’elles puissent à leur tour éviter des pannes de courant majeures.

Rage, rage, mourant dans la lumière, Parker Solar Probe. Nous allons vous enraciner ici.

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