NASA JPL présente l'horloge atomique dans l'espace lointain

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Sentinel-6 Michael Freilich Satellite Family Tree

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Anonim

Le laboratoire de propulsion par réaction (JPL) de la NASA a organisé jeudi une conférence de presse en ligne pour expliquer et discuter du projet DSAC, le projet d'horloge atomique dans l'espace lointain, une technologie destinée à utiliser la précision d'une horloge atomique pour libérer les embarcations des explorateurs de l'espace lointain. sur des signaux de conversation avec des antennes de la Terre à des fins de poursuite.

Conférence #JPL sur l'horloge atomique dans l'espace lointain. pic.twitter.com/MFiqlJQ6H5

- Terry Bailey (@TerryMediabench) 15 janvier 2016

Actuellement, les missions d'exploration dans l'espace lointain s'appuient sur les fréquences envoyées et reçues pour déterminer le positionnement. Pour se connecter aux signaux d'origine terrestre, ces satellites doivent converser avec l'une des trois antennes paraboliques (stations Deep Space Network ou DSN) afin de déterminer et de conserver leur trajectoire. Située à travers le monde (en Australie, en Espagne et en Californie), une seule antenne est disponible pour communiquer à la fois - et avec un seul vaisseau spatial à la fois - laissant les autres attendre plusieurs heures avant de pouvoir se connecter, ce qui signifie qu'au moment où l'antenne est ouverte pour envoyer un flux en réponse à ce qui a été reçu, le satellite a déjà changé de position, ce qui impose de nouveaux ajustements.

Toutefois, si les embarcations avaient leur propre horloge embarquée et précise, il ne serait pas nécessaire de s’enregistrer auprès des récepteurs basés à la Terre pour vérifier les coordonnées, ce qui donnerait aux appareils explorateurs la possibilité d’apporter des corrections de cap autonomes et même d’atterrir avec une grande précision, et de surcroît, bien qu’un seul DSN soit disponible à la fois, l’absence de diffusion permet la réception de données de plusieurs métiers à la fois.

Voyager avec précision dans les espaces lointains est une entreprise complexe. Sur Terre, nous pouvons utiliser la latitude et la longitude, mais un vaisseau spatial doit utiliser le positionnement du soleil et la trajectoire d'une planète, d'une lune ou d'un autre terminus de destination (tous se déplaçant dans l'espace). Avoir une horloge embarquée aiderait les embarcations à établir leur propre itinéraire - mesurer le temps pour formuler un positionnement - et ces minuteries doivent être incroyablement précises et pouvoir résister à la déformation du chronométrage due à des anomalies pouvant affecter une horloge (gravité, courbure de l’espace, énergie solaire, entre autres).

C’est l'heure! Comment notre horloge atomique dans l'espace lointain pourrait améliorer la navigation + la science http://t.co/MuWWUpABFD

- NASA JPL (@NASAJPL) 27 avril 2015

L'horloge atomique dans l'espace lointain (DSAC), utilisant des atomes de mercure ionisés pour plus de précision, devrait pouvoir fournir une résistance aux perturbations et un chronométrage précis. Les horloges atomiques ont tendance à être de gros engins, mais le DSAC est portable, de la taille d’un grille-pain commun, et le JPL est prêt à placer un DSAC dans l’espace pour tester sa capacité à conserver une précision temporelle.

#NASA a son propre bling comme le #AppleWatch: l'horloge atomique de l'espace profond peut naviguer vers Mars et au-delà http://t.co/XSsA07UBCN # 321TechOff

- Technologie NASA (@NASA_Technology) le 24 avril 2015

Le JPL a annoncé jeudi que le test DSAC devrait passer en orbite basse en septembre 2016, dans le cadre d'une mission de cinq mois qui, si elle réussissait, pourrait non seulement mener à de futures missions dans l'espace lointain équipées de DSAC, mais également à la mise à niveau des satellites en orbite terrestre. Les horloges satellites GPS augmentent l'efficacité du GPS.

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