Un récif géant caché en Australie nous rappelle que nous ne savons rien des océans

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Anonim

Les océans couvrent environ 70% de la surface de la Terre, et la profondeur moyenne est d’environ 12 000 pieds. N'oubliez pas cela lorsque nous disons que pas moins de 15% des océans de la planète ont été cartographiés et examinés à l'aide de techniques modernes. Qu'est-ce que tout cela signifie? Eh bien, au risque de devenir technique, cela signifie que nous ne savons pratiquement rien sur les océans, statistiquement. Et cette réalité a rarement été aussi claire qu'avec l'annonce récente d'un système de récif géant caché juste derrière la partie nord de la Grande Barrière de Corail, en Australie.

Des chercheurs de trois universités australiennes ont eu recours à l’imagerie laser pour scruter plus profondément que par le passé la surface de l’océan. Dans un communiqué, les chercheurs ont noté qu’il était connu que quelque chose était derrière la Grande Barrière de Corail depuis au moins les années 1980, mais personne ne soupçonnait la présence de structures géologiques massives en forme de beignets, comme celles révélées par l'imagerie. Les scientifiques ne soupçonnaient pas non plus que ce système de récif caché s'étendrait sur une superficie d’environ 2 500 kilomètres carrés. C’est environ trois fois plus que l’estimation précédente.

Le récif est beaucoup plus complexe que prévu. Il est constitué de structures appelées biohermes, qui forment les restes d’une algue verte particulière. Lorsqu'elles meurent, les algues émettent des flocons de calcaire lorsqu'elles meurent, et leur accumulation crée les monticules massifs repérés par les lasers. Avant cela, les chercheurs avaient pensé que les biohermes étaient relativement simples et qu'ils formaient des crêtes parallèles plutôt que les structures en beignet qu'ils avaient découvertes.

Le document original est disponible - au moins pour ceux qui sont prêts à payer 40 dollars ou qui ont un compte d'utilisateur, dans le journal Récifs coralliens. En attendant, sachez simplement que c’est la dernière preuve que l’océan recèle un mystère presque infini, et que chaque nouvelle découverte ne fait que rappeler qu’il reste encore beaucoup à faire.

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