L’expansion prévue de l’industrie charbonnière en Inde menace la planète

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LA EXPANSION - Pr. Pablo A. Márquez

LA EXPANSION - Pr. Pablo A. Márquez
Anonim

La planète Terre retient son souffle ce mois-ci, anticipant les résultats des négociations de la COP21 sur le changement climatique à Paris. Tout le monde se sent bien de voir les dirigeants du monde arriver à un accord qui reconnaîtra la menace du changement climatique et fera en sorte que chaque pays s’engage à faire sa part. Cela fera-t-il du bien?

Le principal point de blocage de la présente et de toutes les négociations sur le climat passées et futures est le suivant: les pays riches du monde ont été ainsi exclus de la nécessité de brûler des combustibles fossiles bon marché. Ils nous ont mis dans ce pétrin. Mais les pays en développement représentent la plus grande menace en termes d'émissions de carbone futures. La Chine est le premier pays au monde en termes d'émissions annuelles, et l'Inde arrive en troisième position derrière les États-Unis.

Qui est à blâmer? Qui doit supporter les coûts d'atténuation des effets du changement climatique tout en effectuant la transition vers un avenir sobre en carbone?

L’Inde pose un problème particulièrement difficile pour l’avenir de la planète. Le pays est sur le point de devenir la plus grande économie du monde d’ici le milieu du siècle, selon une récente étude Filaire article qui va longtemps sur l'énigme énergétique de l'Inde. L'Inde choisira-t-elle d'investir ses ressources dans le charbon ou l'énergie solaire? Le pays a actuellement des projets ambitieux visant à développer les deux, bien que l'Inde n'ait probablement que la capacité de s'engager réellement dans l'un ou l'autre, conclut l'auteur.

Le Premier ministre indien Narendra Modi a été élu sur une plate-forme d’énergie durable, mais s’intéresse de plus en plus aux perspectives du charbon afin de satisfaire la demande croissante du pays en électricité peu onéreuse.

C’est une proposition effrayante: étant donné qu’il est possible de fournir de l’énergie au charbon à ses citoyens ou pas du tout, il n’ya guère de doute sur ce que le gouvernement indien choisirait. Le Premier ministre a promis que toutes les maisons seraient équipées d'électricité d'ici 2022.

Mais le choix n’est pas le seul choix de l’Inde. Les pays riches du monde doivent faire preuve de leadership pour soutenir la transition des économies en développement vers les énergies alternatives. Le Premier ministre Modi a déclaré cela dans un éditorial récent pour le Financial Times.

Le financement global annuel de 100 milliards de dollars qui pourrait figurer ou non dans le texte de l'accord de Paris n'est probablement pas suffisant, bien qu'il s'agisse probablement d'un premier pas nécessaire.

Toute la structure de l'accord rejette l'idée d'imposer des restrictions à n'importe quel pays. Au lieu de cela, chaque pays a défini ses propres objectifs en fonction de ce qui, à son avis, est réalisable. Pour que cela fonctionne, tous les pays du monde vont devoir approfondir leurs réflexions et réfléchir non seulement à la manière de modifier leurs frontières, mais également de tendre la main et d'aider leurs voisins mondiaux.

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